Management de la sécurité et de la santé par l'empathie et l'intuition
En ces temps là, le corps était mis à rude épreuve…Et mais maintenant ?
Sauf pour celles et ceux qui ont pris l’habitude de connecter leur esprit à leur corps, le corps fonctionne automatiquement…Nous en prenons conscience en mode dégradé de fonctionnement (douleur, maladie, dysfonctionnements…) ou bien lorsqu’il nous lâche (brutalement ou par usure, cad. souvent par manque de stimulation) ou bien après un accident.
Une absence longue et durable de prise de conscience de notre corps mène souvent aux maladies, aux infirmités et ou à des pertes d’autonomie anticipées.
Par ailleurs, en responsabilité d’autres personnes, ceux qui ne se connectent pas à eux-mêmes, soit par :
– manque de conscience et d’intérêt pour la relation corps esprit,
– manque de temps pour bien réaliser l’ensemble du travail qui devrait être fait (comme par exemple réfléchir en équipe avant d’agir, animer des causeries à flux remontants, préparer des ouvertures de chantiers en fonction des nouvelles situations pour faire face à de nouveaux risques…),
les cadres devraient donc développer de l’empathie pour eux-mêmes, car cette qualité est nécessaire pour comprendre plus finement les enjeux ou les situations en matière de santé sécurité au travail :
- Sentir qu’une personne est en difficulté, ou mieux encore, risque d’y faire face sans y être préparée, c’est comprendre et ressentir comment l’accident se met en place ou pourrait se produire.
- Cette « empathie, cette connectivité que nous nous développons pour nous-même, en nous-même, afin de sonder notre niveau de santé, permet donc de nous connecter aux autres efficacement.
- Par la suite, avec de la pratique, la connectivité par empathie permet de développer l’intuition et de ressentir les situations à risques. On passe donc de l’empathie pour sa propre santé aux enjeux de sécurité pour soi-même et celle des autres.