L’influence que nous détenons sur notre niveau de bonne ou de mauvaise santé est estimée à 80% :
- donc notre santé dépend à 80% de nos pratiques et pour 20% seulement de nos gènes.
- donc croire que nous sommes ou serons en bonne ou en mauvaise santé par chance ou par malchance revient à se voiler la face.
La vraie difficulté consiste à se rendre compte que notre niveau de santé, quand on décide de l’améliorer et de le maîtriser, dépend de très nombreux facteurs.
S’intéresser à sa santé de manière préventive demande de la volonté, du temps et de l’organisation.
C’est pour ces raisons que j’ai écrit le livre : “Apprendre à piloter son capital santé par soi-même”.
Les dépenses maladies en France dépassent 75 milliards d’euros par an…mais sont générés par 50% de la population française seulement.
Donc manifestement, les bonnes pratiques préventives pour être en bonne santé et le rester durablement :
- ne sont pas encore partagées au sein de la population
- ou ne font pas l’objet de mécanismes incitatifs suffisants pour être appropriées par les citoyens.
Résultat, une branche dépendance a été créée pour compléter le dispositif de santé.
Il aurait été au moins aussi important de créer une branche prévention des maladies.
La communauté scientifique s’accorde à dire que les pathologies lourdes peuvent commencer à se développer en cas d’obésité.
Or dans les sociétés dites les plus développées riches, 40 à 60% des citoyens sont en surpoids ou en situation d’obésité.
Ces pays enregistrent un nombre de morts liés au COVID19 très supérieur à ceux des pays dits moins riches (appartenant aux continents africains et asiatiques),
Les pathologies induites par le surpoids semblent malheureusement rendre les personnes concernées plus vulnérables au COVID 19 (cf. liste des critères relatifs aux personnes vulnérables sur le site du Ministère de la Santé).
Il est donc important de surveiller et de maîtriser son poids quand on ne veut pas créer de menaces santé pour nous-mêmes ou déclencher un suraccident santé en cas de pandémie.