Extrait du livre


Que signifie être en bonne santé ? Souvent c’est avoir mal nulle part ou ne souffrir d’aucune pathologie connue. Mais est-ce suffisant pour connaître notre niveau de santé ? Non. Prenons un compteur allant de 0 à 150 : Si à 0 on est mort, à 50 (+ou-45) on est malade, à 100 on ne l’est pas, mais « ça va », « on fait aller ». Beaucoup se contentent de 90/110, cependant rien nous empêche de viser 150 : je pète la forme ! Mais le niveau de santé n’est pas statique : On peut viser 150, mais si est en moyenne à 130/140 sur le long terme, ce sera une excellente performance.

Le capital santé est un peu comme le cours d’un titre en bourse. Le niveau du cours de l’action de l’entreprise, si on l’assimile au capital de l’individu, varie en fonction des conséquences de ses choix. des actes réalisés et résultats atteints. Aussi, la plupart des variations de notre état de santé que nous pouvons piloter sont liées à ce que nous avons en tête d’une part, et à ce qui se passe dans notre environnement d’autre part.

Les secrets d’une Mamie du Canada qui s’apprêtait, en août 2020, à fêter ses 100 ans en bonne santé ? Se réjouir de chaque instant, mais aussi soigner les relations sociales et affectives, bouger, manger sain. Cette philosophie, appliquée quotidiennement, permet d’échapper à la seconde catégorie de personnes âgées : celles qui subissent et vivent mal la lente et souvent douloureuse dégradation de leurs fonctionnalités corporelles et celles de leur cerveau.

Si nous évoquons souvent les personnes «affaiblies » ou « en mauvaise santé », on entend moins parler des personnes «très dynamiques et en très bonne santé». La faute à la culture des mauvaises nouvelles ? L’état de santé s’inscrit dans une compréhension globale, où de nombreux déterminants sont à l’oeuvre. La mise en oeuvre de l’ensemble des facteurs pour atteindre cet « excellence santé » sur le long terme nécessite connaissance, pratique et évaluation.

S’il n’est pas possible d’échapper à quelques maladies, parfois d’origines virales ou héréditaires, si avoir des maux de santé peut relever de la malchance, une mauvaise santé est souvent le résultat d’un processus parsemé de mauvaises pratiques (résultant d’actes intentionnels ou d’omissions). Et comme notre médecine soigne des pathologies précises, la culture médicale ne nous donne pas les clefs pour les éviter.

Etre en très bonne santé plus longtemps que la moyenne ne relève pas du hasard non plus : il suffit d’apprendre comment. Cependant, les enseignements traditionnels ne font pas grand cas des connaissances nécessaires pour être heureux en très bonne santé. Par manque de connaissance et de responsabilisation individuelle, cet apprentissage se fait généralement sur le tas, parfois sur le tard, et s’accompagne de tout un cortège de problèmes regrettables.

La science ne sait pas tout, parfois elle se trompe, fait marche arrière. Nous l’avons vue avec les médecins qui saignaient les patients atteints de fièvre au moyen âge…et avec la recommandation de ne pas porter de masque en début de pandémie COVID 19 en 2020…

Reconnecter tête et corps,  tirer le meilleur parti des fonctionnalités dont nous sommes pourvues, devenir responsable de notre santé pour éviter les pièges conduisant aux maladies, sur l’instant et durablement, voici le défi. Il relève de notre responsabilité individuelle et collective (celle des entreprises et des gouvernements) d’arrêter de subir les modes de vie qui diminuent notre capital santé.

Partager une méthode pour construire son capital santé individuellement, en s’inspirant des meilleures pratiques internationales, vivre mieux plus longtemps, prévenir les problèmes de santé, sécuriser notre vie sur le long terme en évitant médicaments et hospitalisations, évoluer de manière autonome au-delà de 100 , c’est l’objet du livre.